Sandrine (54)

Sandrine (54)

• Remise : avril 2022

"J’ai été diagnostiquée d’une rétinite pigmentaire le 15 juillet 2020, et ma vue se dégrade extrêmement rapidement. Dès la pose du diagnostic, mon but était et est toujours d’être libre, autonome, le refus d’être infantilisée et de ne pas être que l’handicapée ; mais d’être moi, Sandrine. Et pour cela, je savais que j’allais devoir me battre. Mon père ayant la canne blanche électronique, et ayant vu qu’il avait gagné en confiance dans ses déplacements ; il était évident pour moi qu’il me la fallait. 

En septembre 2020, Catherine me propose de tester la canne blanche électronique. Dans ma tête, je repartais avec. Eh ben non... Quelle déception j’ai eue quand Catherine m’a dit que c’était trop tôt, qu’il vous faut connaître les bases de la canne blanche ainsi que l’analyse de carrefours, etc. Mais comme elle avait raison !

Je me suis rendu compte avec le recul qu’il me manquait beaucoup de choses. Et mon père qui me disait « mais commence par le début, arrête de vouloir avancer trop vite ». Alors oui, j’ai commencé par le début, tout en étant déterminée dans mes objectifs. J’ai suivi une rééducation à Cler basse vision, puis à la Fondation Sainte-Marie à Paris pendant trois mois. Avril 2022, nouvelle évaluation en vue de la formation pour la canne blanche électronique : réussie. J’étais heureuse, fière de moi et j’avais hâte de suivre la formation. Celle-ci a lieu le 29 août 2022 avec Catherine. Quel bonheur ! Certes, je savais ce que la canne blanche allait m’apporter ; mais le savoir et le vivre est tout autre.

Une aide au déplacement qui évite les chocs en trouvant le passage par anticipation. Elle favorise la perception et la représentation de l’environnement. Les notions de distances et de profondeurs sont ainsi accessibles. L’apport en sécurité, aisance et confort de déplacement ; et garder une démarche fluide et naturelle.

Aujourd’hui, je reprends goût à sortir dans des endroits que j’aimais ; les magasins en centre-ville, le marché, les promenades.

Merci à l’Association. Merci à M. Ney, à Catherine et à Anthony pour leur patience, leur professionnalisme. Grâce à vous, j’ai retrouvé mon sourire." - Sandrine